EN CE JOUR SPECIALEMENT POUR TOI ..
Tu me t’y attends pas,
mais ce poeme est pour toi .
il a plu des mots ce matin
ils sont tombés dans notre jardin
des mots très fous
qui font la roue
des mots d’amour
tout en velours
des mots très doux
des mots pour toi
et tous les jours, dans le secret
nous en ferons des bouquets
kev , aurel et monsieur floflo
serge lama – je le dedis à toa prince
attache – pensées pour toa
S’ATTACHER…On ne devrait pas s’attacher aux gens
La mélancolie, c’est beau dans les livres
Et le temps qui passe et qu’on sent passer…
On ne devrait pas s’attacher
Quand on commence à aimer bien…Quand on commence à s’inquiéter pour pas grand chose
Pour une pâleur, des yeux cernés
Pour un visage un peu fermé
C’est l’évidence qui s’impose
Elle a l’allure de l’amitiéEt tous ces jours passés pour rien
Le temps perdu à rattraperOn ne devrait pas s’attacher aux gens
Mais c’est tout ça qui nous fait vivre
Tous ces frissons, ces prévenances
Tous ces océans d’indulgence
Qu’on redécouvre à tout moment
On sourit, on parle, on dérive…On ne devrait pas s’attacher aux gens
Et cesser d’être sentimental
D’avoir sa tête dans les étoiles
Et le cœur pris par peu de chosesOn ne devrait pas s’attacher
Trop souvent on se décompose
Et l’on s’inquiète pour presque rien
A quoi on donne tant d’importance
Que ça fatigue d’aimer bienMais on aime tous les hasards
Que parfois on a provoqués
Il fait chaud dans certains regards
Et c’est bon de s’en approcherEt l’on s’attachera encore
On vibrera pour presque rien
On en repassera sûrement
De ces heures à ne rien se dire
A n’avoir jamais terminé
Et puis on recommencera
Et l’on pourra sans prétentions
A chaque fois se découvrirOn devrait pouvoir s’attacher
Laisser parler ses sentiments
Pour comprendre finalement
Ce qu’est la vie
amour
Je ne suis qu’une femme sans couronne d’or
Une femme banale à genoux qui t’implore,
Laisse- moi t’aimer, j’irais arracher au ciel,
Tes silencieuses prières perdues dans l’éternel…
Des myriades d’étoiles,du soleil endormi,
Je te tisserais des ailes, t’envolerais là-bas,
Où le monde s’arrête juste pour toi et moi…
Je boirais dans tes mains l’émeraude des océans,
Je te cueillerais une île, fleurie de vrais serments,
Je me ferais sirène, chercherais dans les flots bleus,
Les larmes aux reflets d’argent, tombées de tes yeux…
J’irais en ton âme, chasser la peine de ton destin
Avant de me damner aux flammes de tes chagrins,
Brûler avec eux, t’offrir les cendres sacrées,
De tout mon amour, en mon cœur consumé…
Sur tes chemins sombres, je serais tes yeux…
Ta croix et ton ombre plus fortes que les cieux,
Laisse-moi t’aimer, tu verras le bleu de la mer,
Tomber en pluie de douceur sur ton univers …
serge lama chante Verlaine
VOICI DES FLEURS, DES FRUITS, DES FEUILLES ET DES BRANCHES
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Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches,
et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous,
ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches,
et qu’à vos yeux si beaux, l’humble présent soit doux.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
la gare Montparnasse, ô, vous souvenez-vous,
votre coeur était pur, votre robe était blanche,
votre amour était clair,votre corps était doux.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et voici l’escalier des premiers rendez-vous,
et mon baiser soudain sur votre peau si blanche,
vous si calme déjà, et moi déjà si fou.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et puis voici ce train qui me fait comme un trou
et puis voici sa main entre vos deux mains blanches
et voici son baiser qui hante votre cou.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et puis voici ce train qui s’éloigne sans nous,
je vous crie : "au secours", mais ma voix est si blanche
et vous me laissez seul au milieu du mois d’août.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et puis voici la pluie qui coule dans mon cou
ô, ne l’essuyez pas avec vos deux mains blanches
et laissez-moi souffrir mon chemin jusqu’au bout,
jusqu’au bout, jusqu’au bout.
papillons de picardie
PAPILLONS BLEUS
Les papillons bleus de septembre
Battent des ailes doucement
Sur les feuilles aux reflets d’ambre
Tels des bijoux d’azur vivant.
O papillons bleus de mes songes
Surgissez-vous de mon Passé
Pour effacer tous les mensonges,
Pour apaiser l’Amour blessé?
***
Des jours d’antan pleins d’allégresse
Etes-vous les frais souvenirs?
Exaucerez-vous les promesses
Que d’autres n’ont pas pu tenir ?
***
Lorsque les illusions s’envolent
Papillons bleus de mes secrets
Emportez dans la ronde folle
Du vent d’automne mes regrets
Fleur60901's Blog RSS Accueil About tu nous la récitais maman, bisous
A UNE MALABARAISE
tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
est large à faire envie à la plus belle blanche;
a l’artiste pensif ton corps est doux et cher;
tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
aux pays chauds et bleus où ton dieu t’a fait naître,
ta tâche est d’allumer la pipe de ton maître,
de pourvoir les flacons d’eaux fraiches et d’odeurs,
de chasser loin du lit les moustiques rôdeurs,
et, dès que le matin fait chanter les platanes,
d’acheter au bazar ananas et bananes.
tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus,
et fredonne tout bas de vieux airs inconnus;
et quand descend le soir au manteau d’écarlate
tu poses doucement ton corps sur une natte,
où tes rêves flottants sont pleins de colibris,
toujours comme toi, gracieux et fleuris.
pourquoi, heureuse enfant, veux tu voir notre France ,
ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,
et, confiant ta vie aux bras forts des marins,
faire de grands adieux à tes chers tamarins ?
toi, vêtue à moitié de mousselines frêles,
frissonnante là bas sous la neige et les grêle,
comme tu pleurerais tes loisirs doux et francs,
si, le corset brutal emprisonnant tes flancs,
il te fallait graner ton souper dans les fanges
et vendre le parfum de tes charmes étranges,
l’oeil pensif, et suivant, dans nos sales brouillards,
des cocotiers absents les fantômes épars
!
B A U D E L A I R E
poésie de “man pour Prince
serge lama – je le dedis à toa prince
Dans un harem byzantin
Où pour trouver le paradis
Je m’étais déguisé en chien
Une esclave m’a dit:
Moi je voudrais des perles lourdes
Des perles noires des émaux
Être muette et presque sourde
Pour que tu me berces de mots
Des mots qui ressemblent à la mer
Des mots où l’on voit à travers
Des mots d’amertume et d’amour
Des mots tendres et des mots lourds
Moi je voudrais des chambres pleines
Où je m’étendrais toute nue
Cerclée de chiennes et de chaînes
Buvant des boissons inconnues
Des boissons de vie et de mort
Des coupes pleines à ras bord
Où poser mes lèvres mouillées
Sur des sofas agenouillée
Moi je voudrais un noir esclave
Aux dents blanches fortes et cruelles
Qui partagerait mes entraves
Et qui m’emmènerait au ciel
Dans la moite langueur du soir
Moi toute blanche et lui tout noir
Il mordrait mon corps en rampant
Avec des lenteurs de serpent
Moi je voudrais être une fille
Qu’on épuiserait de plaisir
Derrière des vitres et des grilles
Jusqu’à dormir, jusqu’à mourir
Sous mes paupières violacées
Tu vois je n’ai qu’une pensée
Être une femme pour de vrai
Une vraie femme s’il te plaît
jevetta steele – calling you
A desert road from vegas to nowhere
some place better tham where you’re been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend
I am calling you
Can’t you hear me
I am calling you
A hot dry wind blows right through me
The baby’s crying and I can’t sleep
But we both know a change is coming
coming closer, sweet release
I am calling you
Can’t you hear me
I am calling you
I am calling you
Can’t you hear me
I am calling you
A desert road from vegas to nowhere
Some place better than where you’ve been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend
A hot dry winblows right through me
The baby’s crying and I can’t sleep
But we both know a change is coming
coming closer, sweet release
I am calling you
can’t you hear me
I am calling you